Donner vie à cette pièce a permis aux
enseignants de l’Institut National du Supérieur, des Arts et de l’Action
Culturelle (INSAAC), de rappeler à leurs étudiants, comment par des
subterfuges, les ancêtres africains ont perdu la bataille contre les colons et
esclavagistes européens.
« Il était important pour nous de souligner
que nous sommes des artistes et éveilleurs de conscience. Le message que nous
avons voulu passer est d’actualité et constitue une manière de dénoncer la
relation entre l’Occident et l’Afrique, entre les dirigeants de ces deux
continents, qui profitent largement des richesses de l’Afrique et font croire aux
peuples que nous sommes dans une relation de gains mutuels », a déclaré
Amani Pépin, metteur en scène de cette pièce et assisté par Dr Marx Ahouné.
Œuvre théâtrale de Bernard Dadié, « Béatrice
du Congo, parue en 1995 aux éditions Présence africaine, raconte
l’histoire du royaume Kongo, décimé par l’envahisseur blanc à travers des
contrats et des traités obtenus au prix de duperies religieuses et d’amitiés factifs.

Venu soutenir ses collaborateurs, Siaka Ouattara,
directeur général de l’INSAAC, a promis de faire tourner la pièce afin qu’elle
sensibilise un public plus large. L’Institut français sera la prochaine
destination des « Martyrs du Congo » pour tous les amoureux du 4ᵉ art.
Constant COCORA
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