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Le cinéma Pathé Cap Sud à Marcory a accueilli la projection du film NINA TORRÈS, de l’actrice, productrice et présentatrice-télé Kadhy Touré. À l’occasion de cette soirée qui s’est tenue le vendredi 25 avril 2025, la salle a réuni un public éclectique : figures du monde culturel, dirigeants d’entreprise, partenaires économiques, cinéphiles, ainsi que de nombreuses célébrités du paysage artistique ivoirien. Sur le tapis rouge comme à l’écran, les talents étaient à l’honneur, avec la présence remarquée de Ray Reboul, Anna Jamila et Ulrich Djouhourou.
Dans son discours d’ouverture, Kadhy Touré a livré un témoignage vibrant, empreint d’émotion et de lucidité. Elle a remercié un public fidèle, qui l’accompagne depuis ses précédents succès (L’interprète 1 et 2, Marabout Chéri…), tout en partageant la genèse d’un projet nourri par une prise de conscience.
« Un jour, j’ai simplement tapé “film ivoirien” sur YouTube. Et là, j’ai réalisé à quel point notre présence était faible. Il fallait que quelqu’un commence. Alors j’ai décidé de me lancer », a-t-elle confié.
Animée par la volonté de créer un modèle économique durable pour la production locale, Kadhy Touré s’est entourée de collaborateurs engagés. Parmi eux : Kevin, venu du Burkina Faso, Ray Reboul — qui s’est investi bien au-delà de son rôle de collaborateur en co-réalisant le film —, ainsi que l’équipe d’Audrey de Blanc et Jaune, à l’écriture du scénario. Tous unis autour d’une vision forte : celle d’un cinéma ivoirien ambitieux, moderne, et ancré dans les enjeux actuels.
NINA TORRÈS explore avec justesse les thèmes de l’influence numérique, du jugement social et de la surexposition médiatique. À travers cette fiction, le film interroge : Qui sont vraiment ceux qui nous jugent derrière les écrans ? Une question percutante, posée avec audace et sensibilité.
« Aucune œuvre n’est parfaite. Mais si une seule personne sort de la salle en disant : “je vais repenser mes mots, je vais repenser à ce que je consomme”, alors on aura réussi », a-t-elle affirmé.
Diffusé prochainement dans 14 pays africains, NINA TORRÈS s’inscrit déjà comme une étape charnière dans le parcours du cinéma ivoirien.
Mamadou Ouattara avec Gerard Batoua
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