La 17ᵉ édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua) a ouvert ses portes, le mardi 15 avril 2025, à l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS) de Marcory, à Abidjan, sur le thème « Civisme et sécurité routière », et en présence du vice-président de la République, Tiémoko Meyliet Koné, haut patron de l’évènement.
Amadou Koné, ministre des Transports, à cette occasion, se réjouissant du thème « Civisme et sécurité routière » de cette 17ᵉ édition du Femua, a déclaré que la sécurité routière est un défi quotidien et un impératif absolu.
« En Afrique et dans notre pays, selon l’OMS et l’Office de sécurité routière (OSER), les accidents de la route sont la première cause de décès des 5 à 29 ans sur le continent. En Afrique et en Côte d’Ivoire, les accidents de la route constituent un fléau majeur. (…) C’est ainsi que, le 20 février dernier, j’indiquais et je le répète que, sur les 2 500 enfants qui naîtront en Côte d’Ivoire ce jour-là, la plupart de ceux qui n’atteindront pas l’âge de 30 ans mourront à cause des accidents de la route. Ce n’est pas le paludisme ou la malnutrition qui tue le plus, mais ce sont les accidents de la route », a déclaré le ministre des Transports.
Il a soutenu qu’en plus de sa dimension artistique et festive, le Femua a la capacité de fédérer les populations autour de certaines causes pertinentes. Amadou Koné a souligné que la plupart des accidents sont liés au facteur humain, donc au civisme.
Françoise Remarck, ministre de la Culture et de la Francophonie, pour sa part, s’est dit admirative de ce que fait le Femua. La ministre a précisé que c’est un trait d’union, un pont entre nos racines traditionnelles et le dynamisme de la modernité.
« L’ambition de mon département ministériel est de renforcer le leadership de la Côte d’Ivoire comme vitrine des arts et de la culture », a-t-elle dit. Françoise Remarck a rappelé les accords culturels avec la Guinée, pays invité. Elle a égrené la liste de quelques artistes de la sous-région ouest-africaine qui sont passés en Côte d’Ivoire.
Traoré Salif, dit A’Salfo, commissaire général du FEMUA, a affirmé que cet événement constitue un catalyseur de développement économique et touristique pour la Côte d’Ivoire. Il a souligné que le thème de cette année revêt une importance capitale et interpelle chacun, car des milliers d’accidents de la route endeuillent chaque année de nombreuses familles.
C’est pourquoi le FEMUA souhaite mettre la musique au service de la promotion de la sécurité routière et du civisme. Il a également annoncé que la ville de Daloa accueillera une partie des activités décentralisées du festival ainsi que le concert de clôture.
Il a annoncé qu’à ce Femua 17, mille jeunes bénéficieront de permis de conduire à prix réduits. Il a exprimé sa gratitude à la Première Dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, pour son soutien depuis la première édition du Femua.
Moïse Moussa Sylla, ministre guinéen de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, s’est réjoui de l’excellence des relations culturelles entre son pays et la Côte d’Ivoire. Il a révélé être le fruit de ces relations, pour avoir fait une partie de ses études (primaires et secondaires) en Côte d’Ivoire.
Il est revenu sur le thème « Civisme et sécurité routière » pour dire qu’il est d’une importance capitale.
Mamadou Ouattara
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