S’appuyant sur son expérience à la tête de Radio Alobhé, une station au cœur de la vie communautaire à Bingerville sous la houlette du Maire Issouf Doumbia, Éric Gohou a mis en avant l’importance cruciale d’une gestion rigoureuse et d’une équipe compétente pour assurer la durabilité de ces médias de proximité. « La pérennité d’une radio communautaire repose avant tout sur des ressources humaines bien formées, conscientes des enjeux spécifiques à ce type de média », a-t-il souligné.
Le président de l’URPCI a identifié plusieurs domaines clés nécessitant un renforcement des compétences : gestion administrative et financière, mobilisation de ressources, création de contenus pertinents, ainsi que stratégies d’implication des communautés. Selon lui, former les acteurs des radios communautaires à ces thématiques permettrait non seulement d’accroître leur impact local, mais aussi de diversifier leurs sources de financement.
« En dotant nos radios de professionnels mieux outillés, nous favorisons un ancrage plus fort dans les communautés, une meilleure visibilité et une viabilité à long terme », a affirmé M. Gohou.
Son intervention a été bien accueillie par les participants au forum, qui ont unanimement reconnu le rôle fondamental des médias locaux dans l’information de proximité, l’inclusion et la participation citoyenne. Optimiste, Éric Gohou a exprimé l’espoir que ce plaidoyer contribuera à une meilleure structuration du secteur en Côte d’Ivoire, pour permettre aux radios communautaires, à l’instar de Radio Alobhé, de continuer à jouer leur rôle essentiel avec efficacité et professionnalisme.
Source : Sercom
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