Du 9 au 11 mai 2025, la commune de Satama-Sokoro a accueilli la troisième édition du Festival Djamala Lassiri-Koh, un événement culturel d’envergure qui met en lumière le patrimoine local tout en favorisant le développement économique et social.
Placée sous le thème « La teinture artisanale, une solution pour l’autonomisation des femmes et des jeunes », cette édition a mobilisé un large public composé de populations locales, d’autorités administratives et de partenaires institutionnels. La manifestation a été l’occasion de redonner ses lettres de noblesse à un savoir-faire ancestral, tout en l’inscrivant dans une dynamique contemporaine de développement.
À l’origine de ce projet ambitieux, madame le Maire de Satama-Sokoro, Alimata Fofana Coulibaly, a souligné l’importance de la teinture artisanale comme alternative économique :
« Il ne s’agit pas uniquement de perpétuer une tradition. La teinture est une véritable opportunité pour créer de l’emploi, générer des revenus et redonner espoir à nos communautés, notamment les plus vulnérables », a-t-elle insisté.
Parrainé par Jean-Claude Kouassi, Ministre-Gouverneur du District Autonome de la Vallée du Bandama, le festival a bénéficié d’un appui institutionnel remarqué. Lors de son intervention, le Ministre-Gouverneur a salué une initiative porteuse de transformation sociale :
« Le Festival Djamala incarne la culture comme levier de développement local. En tant qu’institution, nous avons le devoir de soutenir ces plateformes qui valorisent l’artisanat tout en favorisant l’autonomisation des femmes et des jeunes », a-t-il déclaré.
Trois jours d’effervescence culturelle
Le festival a offert aux visiteurs une immersion dans la richesse du patrimoine Djamala. Des danses traditionnelles, des expositions de produits artisanaux, des démonstrations de techniques de teinture et des prestations artistiques variées ont rythmé les trois jours de festivités. Ces activités ont permis à la population, notamment la jeunesse, de se reconnecter à ses racines tout en s’ouvrant à de nouvelles perspectives économiques.
Le point d’orgue de cette édition fut la cérémonie de clôture du 11 mai, marquée par une visite guidée des sites historiques et culturels emblématiques de la commune. Cette dernière étape a permis de renforcer le sentiment d’appartenance et de mettre en valeur le potentiel touristique local.
Plus qu’un simple événement festif, le Festival Djamala Lassiri-Koh s’impose désormais comme un catalyseur de développement. En mettant la culture au service de l’insertion économique et de la cohésion sociale, Satama-Sokoro trace les contours d’un modèle innovant d’autonomisation rurale, fondé sur la valorisation des identités locales.
Djamala Lassiri-Koh signifie tout ce qui attrait au patrimoine culturel du peuple Djamala
Nambacéré Joël avec le sercom
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