Selon un communiqué de l’Association des Médias en Ligne du
Tchad (AMET), diffusé le 27 juillet 2024, la suspension de Tchadinfos est
intervenue suite à une plainte d’un ancien conseiller du Chef de l’État
tchadien, qui a exigé le retrait d’articles le concernant. Le média a résisté à
cette demande, arguant que les articles étaient factuels.
Le 29 juillet, un article de Le Monde a révélé que
l’hébergeur américain du site avait temporairement obtempéré à cette
injonction, entraînant la suspension de la plateforme. Cependant, ce jour, la
Fondation de l’innovation pour la démocratie a accueilli avec soulagement la
levée de cette suspension, tout en soulignant que des menaces demeurent.
Dans son communiqué diffusé sur ses réseaux sociaux, la Fondation insiste sur le fait que la liberté de la presse
est essentielle pour une démocratie vivante en Afrique. Priver Tchadinfos de sa
liberté d’expression, c’est priver les citoyens tchadiens et africains d’un
accès essentiel à l’information.
En soutien à Tchadinfos et son directeur Mamadou Djimtebaye,
ainsi qu’à d’autres médias en ligne tchadiens affectés, la Fondation rappelle
l’importance cruciale de protéger la liberté de la presse comme un pilier de la
vitalité démocratique.

Mamadou Djimtebaye, directeur de Tchadinfos, a récemment
participé aux Premières Assises Africaines de la Démocratie à Praia, au
Cap-Vert, soulignant ainsi son engagement envers une presse libre et
indépendante en Afrique.
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