Fana Soumah, ministre de
la Communication et de l’Information de la république de Guinée, était
notamment présente lors des discussions. Elle a annoncé des actions pour
renforcer les capacités des journalistes de la presse écrite.
Le problème
de cette dernière à l’ère numérique n’est pourtant pas forcément lié à la
qualité des journalistes. En effet, loin de concerner uniquement la Guinée, le
déclin de la presse écrite est surtout lié au changement des habitudes des
populations. Les lecteurs de quotidiens en papier se tournent de plus en plus
vers les médias digitaux.
Par exemple,
selon une étude de l’Autorité ivoirienne
de la Presse, seulement 13,8% des Ivoiriens continuent de s’informer
via la presse papier, qui arrive même derrière le bouche à oreille comme canal
d’information préféré.
La presse
papier doit donc essentiellement penser à se digitaliser. Même de grands
conglomérats comme Nation Media Group au Kenya, ont décidé de se digitaliser face
à une crise qui vient perturber des années de domination du paysage médiatique
local, notamment grâce à des quotidiens en format papier.
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